Une nouvelle foi la FSU se retrouve dans la rue à vos côtés.

SERVICE PUBLIC : La FSU réclame un service public répondant mieux aux besoins de toute la population.

Mais ce gouvernement répond avec moins de personnels, moins de services, moins d’Etat : il se moque des besoins de la population
Moins d’éducation,
Moins de santé,
Moins de services publics
Moins de système solidaire de protection sociale
Mais plus de privatisations (eau, collecte des déchets, Poste, énergie…) ce gouvernement veut comme le demande le Medef
« Sortir de 1945, et défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance ! » (Denis Kessler).
Un rempart est à faire tomber : le statut de fonctionnaire
L’abandon du concours d’entrée,
l’instauration d’un « pécule de départ » vers le privé et
le choix d’un contrat de droit privé « négocié de gré à gré »
Visent à détruire définitivement le statut de la fonction publique qui a permis que se constitue en France une « fonction publique intègre, professionnelle et impartiale. » Rapport du conseil d’État de 2003.
Le dynamitage du statut, l’abandon des fondements du service public, l’égalité comme la continuité, représentent une véritable « contre-révolution culturelle » porteuse d’aggravation des inégalités sociales et territoriales.
La FSU aujourd’hui est du côté de ceux qui veulent protéger et développer la fonction publique. Pour TOUS au service de TOUS !

POUVOIR D’ACHAT : La FSU exige le maintien du pouvoir d’achat de tous et une refonte globale de la grille indiciaire
Le gouvernement répond par des mesures « ciblées », les heures sup. et le mérite.
Les agents de la Fonction Publique ont perdu près de 7% de leur pouvoir d’achat depuis 2000. Cela équivaut à environ 50 jours de travail non rémunérés.
Les carrières sont de moins en moins attractives ; réduites à quasiment rien en début de grille.
Les heures supplémentaires. » : C’est un marché de dupes !
Ce gouvernement troque les suppressions de postes contre les heures sup.
Les heures sup. dégradent les conditions de travail de tous
Nicolas Sarkozy « veux ouvrir le chantier de l’individualisation des rémunérations pour qu’il soit davantage tenu compte du mérite. ».
Qui choisira les « méritants » ?
Sur quelle base ?
Et les autres ?
C’est comme les cadeaux fiscaux : beaucoup à quelques uns et peanuts pour les autres

EMPLOI : le maintenir c’est pour la FSU exiger la qualité et l’efficacité des services publics et la fin de la précarité !

Mais Nicolas Sarkozy répond « Je me suis engagé à ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ».
Annonces sur les quatre années 2009 à 2012 : – 120 000 à – 150 000 ETP.
Il va falloir, en effet, « travailler plus » pour tous ceux qui resteront.
Il faudra aussi réduire les missions de service public
Ou elles n’existeront plus ou elles seront privatisées.
Ces suppressions de postes de titulaires ne peuvent conduire qu’au chômage, ou à la précarité
Pour la FSU c’est la question du respect du DROIT au travail pour tous

RETRAITES : La FSU défend pour tous les salariés un taux de 75% à 60 ans pour 37.5 annuités et le gouvernement nous promet les 41 annuités dans un proche avenir.

Le gouvernement continue de faire le choix de la baisse des pensions et entretient la défiance vis-à-vis des régimes par répartition.
Sarkozy oppose « les petites retraites » et « les faibles pensions de réversion » aux
« Privilèges » des régimes spéciaux.
Le défenseur du bouclier fiscal oublie que les réformes Balladur et Fillon sont déjà des machines à fabriquer des petites pensions.
Le gouvernement Sarkozy ne s’arrêtera pas aux régimes spéciaux. C’est l’ensemble du régime de retraite par répartition qu’il veut détruire au profit des actionnaires des assurances privées.

La FSU à vos côtés entend défendre le régime général
NON à toute tentative d’allongement de la durée de cotisation
NON à toutes tentatives de réduction des pensions
Aujourd’hui nous sommes tous "cheminots"

Ne nous laissons pas raconter n’importe quoi.
Une promesse de campagne ne remplace pas le débat démocratique qui doit légitimement présider à l’élaboration des lois !
Un sondage n’est pas le dialogue social
Ne nous laissons pas dresser les uns contre les autres.
Nous sommes des femmes et des hommes qui veulent travailler dans le respect et la dignité.
Nous n’avons pas des millions d’euros en bourse,
Mais produisons pourtant les richesses de ce pays.
Et aujourd’hui il s’agit bien de la question d’un autre partage des richesses
C’est possible :

La bataille pour + de Pouvoir d’Achat, + de Retraite et de sécurité sociale, + de Service Public…, c’est la bataille du l’emploi pour tous.
C’est le combat le + juste pour tous.
Notre Résistance fait la démocratie.
Alors oui, être en grève, avec fierté : c’est notre devoir de vigilance citoyen.