Chères et chers camarades, les attaques contre le système éducatif et les retraites par répartition demandent à ce que l’on se mobilisent dans l’unité.

Venez nombreux.

Lundi 20 septembre de 12h30 à 13h45 dans l’amphithéâtre du lycée René Descartes à Cournon d’Auvergne.

Ce 15 septembre, dans le Puy de Dôme, les personnels de la fonction publique et les salariés du secteur privé ont rejoint symboliquement la mairie de Chamalières, fief de notre seul député UMP sur le département.

Là, son premier adjoint et son attaché parlementaire ont reçu la délégation FSU, CGT, CFDT et Unsa.

Oui, ce lieu était stratégique, rappelez vous en 2000, c’est là, sur le département, que pris fin le projet de CPE du gouvernement Chirac/Villepin, et nous leurs avons rappelé que Louis Giscard d’Estaing avait dit " il ne faut pas s’opposer à la rue lorsque celle-ci s’exprime majoritairement" ( c’était me semble-t-il ses propos, n’oublions pas que la droite, comme aujourd’hui, était divisée sur ce sujet, à l’époque Sarkozy contre Villepin).

Unitairement, nous avons dits que notre pays ne pouvait être gouverné sans écouter la voix des citoyens qui étaient dans la rue et que le projet gouvernemental cassé le projet de société construit dès 1943 par le Conseil national de la Résistance qui réunissait autour de la table : résistants, syndicalistes, politiques, patrons et citoyens, pour construire une société solidaire et qui permette la réussite de tous.

Non, ne pensez pas, que nous voulions en rester là.

Mais, il faut le dire, cette réforme des retraites par répartition, portée par 85% des travailleurs, est profondément inégalitaire, et n’est que l’annonce d’un système de retraite par capitalisation qui ne profitera qu’aux plus riches.

Nous avons insisté sur le fait que l’État était un bien piètre employeur pour faire face à la crise de l’emploi alors que c’est la seule solution pour résoudre le financement de notre système de retraite.

Le gouvernement, avec la casse de notre système de retraites, prépare la fin de la Sécurité Sociale pour toutes et tous, au profit de mutuelles privées.

Le problème de la dépendance est écarté, au profit du privé.

Soyons en, toutes et tous, convaincus.

Bien sur, nos propos devraient remonter auprès du député….

Nous ne sommes pas dupes…

Les revendication de la FSU tenaient en ces termes :

"Vous pouvez, après ce 7 septembre, et en notre présence aujourd’hui, constater la forte détermination des salariés du public comme du privé à refuser le projet de réforme des retraites. Même si les députés viennent d’adopter, à marche forcée, le projet gouvernemental, rien n’est joué !

Vouloir imposer un recul de l’âge de la retraite est un non sens, non seulement au regard de l’histoire sociale mais aussi au regard de l’évolution des modes de production. La FSU n’acceptera pas que, sous pression et au profit des marchés financiers, l’augmentation de l’espérance de vie ne bénéficie pas aux salariés.

Le gouvernement doit cesser de mentir. Les déficits actuels des régimes de retraite ne sont pas tant dus à la situation démographique qu’à la crise économique et aux choix économiques et sociaux faits par le gouvernement, notamment en termes de partage des richesses. D’autres solutions de financement des retraites par répartition et du code des pensions sont possibles.

Les agents de la Fonction publique ont répondu présents à cette journée d’action. En plus des suppressions massives d’emplois, de la dégradation des conditions de travail, du gel des salaires…le projet de réforme ne contient pour eux que des régressions renforcées par des amendements à l’Assemblée nationale : fin du dispositif de départ anticipé pour les mères de 3 enfants, suppression de la CPA, alignement du taux de cotisation, restriction du minimum garanti…

Il est encore temps pour le gouvernement d’entendre ce refus massif et de retirer son projet pour ouvrir de réelles négociations. Il n’arrivera pas à contourner l’opposition à son projet, réaffirmée encore par de nouveaux sondages."

La FSU appelle les salariés à se mobiliser le 23 septembre encore plus massivement que le 7. Elle estime nécessaire de donner des suites rapides à ce mouvement unitaire et interprofessionnel en l’amplifiant. Dès aujourd’hui, sont débattues dans ce cadre, avec les personnels et les organisations syndicales, toutes les modalités d’action possibles : multiplication d’initiatives locales, poursuite de la grève, manifestation nationale, etc.

Il n’est pas écrit que la fin de la retraite à 60 ans a sonné, il n’est pas écrit que ce projet de réforme des retraites aille à son terme.

Continuons à nous mobiliser pour affirmer que d’autres choix sont possibles !