Grève interprofessionnelle mardi 28 mars
CGT, CFDT, FO, UNSA, SOLIDAIRES, FSU, UNEF, CAL, Coordination étudiante, FCPE
exigent le retrait du CPE-CNE.
Le CPE, c’est la possibilité à tout moment de licencier sans motif n’importe quel salarié de moins de 26 ans durant deux ans. Le CNE, c’est la possibilité de licencier sans motif n’importe quel salarié dans les entreprises de moins de 20 salariés. Contre la précarité qui gagne le monde du travail aussi bien dans le privé que dans le secteur public, le gouvernement ne propose qu’une solution : créer de nouveaux contrats encore plus précaires. Le CNE/CPE ne créera pas d’emplois mais il détruira le Code du Travail et les garanties collectives des salariés face à la toute puissance des patrons. Ces attaques contre le Code du Travail entraînent un affaiblissement des droits des salariés dans toutes les entreprises et menacent à terme tous les statuts y compris celui de la Fonction Publique.
La répression et la violence pour seule réponse
Contre le refus de la précarisation de l’avenir, les étudiants et les lycéens sont dans l’action depuis plus de deux mois. Les journées d’action avec manifestations, grèves et débrayages aux côtés des salariés toujours plus importantes n’ont pas suffi pour faire reculer le gouvernement. Le 23 mars, dans le Puy de Dôme, étudiants et lycéens ont été à nouveau rejoints dans la grève par de nombreux salariés des secteurs privés et publics.
Malgré tout cela et bien que 70% de la population se déclare opposée au CPE le gouvernement Villepin/Chirac refuse d’entendre le message fort qui monte du pays contre la précarité et contre l’ensemble de ses mesures de régression sociale. Pire, il prétend discréditer le mouvement d’une jeunesse pacifique en organisant une répression qui laisse Cyril, syndicaliste de Sud-Ptt, piétiné à Paris par les forces de l’ordre, entre la vie et la mort et qui met en examen Andy, lycéen de 16 ans qui participait à une manifestation à Clermont-Ferrand.
Gagner par la grève interprofessionnelle
Pour gagner sur notre exigence du retrait du CPE-CNE et faire reculer le gouvernement ; il faut maintenant passer à une étape supérieure. Il faut la grève dans tout le pays le mardi 28 mars. Il faut une grève massive dans toutes les entreprises publiques et privées.
L’ensemble des organisations syndicales de salariés, étudiantes et lycéennes appellent à cette journée de grève et de manifestations dans tout le pays.
Localement elles appellent les salariés de chaque branche à mettre en place les moyens pour envisager la suite de l’action si le gouvernement refuse de céder au soir du 28 mars.
Toutes et tous en grève
Toutes et tous à la manifestation