Le 23 mars, soyons toutes et tous en grève avec la FSU aux côtés de la CGT, de Solidaires, de la CFDT et de l’UNSA.

Rendez-vous à 10H Place des Carmes (Avenue de la République) d’où nous partirons en manifestation en direction de la Préfecture de Région.

A 15H rassemblons nous devant les locaux du MEDEF à la Pardieu.

Il est urgent de se mobiliser, dès le 23 mars pour la défense et l’amélioration du Code des Pensions, et pour porter, avec l’ensemble des salariés, des propositions offensives qui garantissent la parité du niveau de vie entre actifs et retraités.

Pour la FSU, le financement des retraites dépend beaucoup des politiques menées en matière de formation, d’emploi, de recherche et d’innovation… Il est important également de revoir notre système fiscal, de repenser les transferts de solidarité. C’est sur tous ces paramètres qu’il faut agir. Les inégalités d’aujourd’hui ne sont pas une fatalité et il est essentiel que les revenus du travail retrouvent un juste niveau dans le partage des richesses.

Augmenter la part des dépenses pour les retraites de 4 à 5 points de PIB d’ici 2050 est tout à fait à notre portée. Cela suppose d’y consacrer le quart des gains de productivité et représenterait une augmentation des cotisations de 0,375 point par an. Il est économiquement possible de dégager ces ressources.

Les régimes de retraite sont financés par des cotisations prélevées sur les salaires, mais des évolutions dans leur mode de calcul sont nécessaires pour une plus grande justice sociale.

L’élargissement à la valeur ajoutée des entreprises,la taxation des revenus financiers et des patrimoines doit permettre d’inscrire plus de solidarité dans le financement.

La FSU revendique une allocation d’autonomie pour la jeunesse, qui permettrait de donner un statut social aux jeunes, qui favoriserait la poursuite d’études, une formation professionnelle de haut niveau, ou une insertion dans le monde du travail. L’objectif est de créer des dispositifs leur garantissant la continuité de leurs droits quelle que soit la situation effective des personnes (activité, chômage, formation…). La FSU exige la validation des périodes d’études et de précarité. Pour les métiers de l’enseignement et l’ensemble de la Fonction Publique, elle revendique des pré-recrutements, périodes prises en compte dans le calcul des pensions.

La FSU exige pour les femmes le rétablissement des bonifications pour chaque enfant sans aucune condition et des nouveaux droits pour les agents ayant élevé seuls leurs enfants. Elle demande pour compenser les interruptions de carrière la prise en compte des congés parentaux et des temps partiels pris pour l’éducation des enfants avant 2004.

Elle combattra toute régression des droits actuels de la réversion et exige que ses dispositions s’appliquent aux personnes pacsées.

La FSU défend des objectifs communs pour tous : ceux d’une retraite à 60 ans avec un taux de remplacement de 75 % du dernier traitement pour 37 annuités et demi.

Exigeons le retour à une CPA attractive, plus accessible (les conditions ont été durcies en 2003 : 33 ans d’ancienneté, 57 ans) et mieux rémunérée (actuellement à peine mieux qu’un temps partiel).

Autour d’un âge de départ de référence à 60 ans :

"-" Aménagement des fins de carrière.

"-" Maintien des services actifs.

"-" nouvelles possibilités de départ anticipé sous conditions d’âge, de santé, de pénibilité.

Et crions le haut et fort, la réforme du financement des retraites de Sarkosy et sa clique, et de nous faire travailler plus longtemps et de nous faire partir sans pension. La FSU a d’autres propositions et entend les faire entendre au gouvernement. Elle se battra en recherchant l’unité syndicale comme pour ce 23 mars, et elle saura aussi prendre ses responsabilités si ses mandats ne sont pas respectés au sein même de l’interprofessionnelle.

En pièces jointes, prenez le temps de lire le 8 pages écrit par la FSU nationale sur le sujet des retraites.

Toutes et tous, dans la rue ce 23 mars, et réfléchissons ensembles aux suites inévitables de cette journée.