Alors que les conflits se multiplient partout dans le monde, que les inégalités se creusent, ce 1er mai est déjà l’occasion de réaffirmer la solidarité internationale entre tous les travailleurs.
Ainsi sont au cœur des mobilisations internationales comme en France :
• La défense de la démocratie, de la paix, de la liberté de pensée et d’expression,
• la lutte contre tous les totalitarismes, toutes les tentatives de division et de stigmatisation,
• le refus de l’antisémitisme, du racisme et de la xénophobie
Alors que les populations subissent de plein fouet les conséquences de la crise et des politiques d’austérité.
• Ce 1er Mai va aussi aux victimes de la guerre économique mondiale conduisant aux pires catastrophes telles le naufrage dramatique avec ses 800 morts en Méditerranée.
• En Europe, notre attention va en particulier à nos camarades de Grèce, victimes encore aujourd’hui des plans d’ajustement structurel dictés par la Troïka.
La FSU appelle à relayer l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats qui a décidé de faire converger les mobilisations unitaires partout en Europe afin d’exiger une construction européenne fondée sur le progrès social pour toutes et tous.
En France, le gouvernement poursuit sa politique de démantèlement de notre système de solidarités, de protection sociale et de droit du travail.
• Sans prendre en compte le signal de la mobilisation du 9 avril 2015
• Répondant au patronat, il s’attaque aux statuts et conventions collectives et
n’apporte pas de solution génératrice de progrès.
Face au maintien d’une orientation politique où l’austérité fait régresser les droits de l’ensemble des salariés et retraités, la FSU considère que les intérêts des salariés du privé comme du public sont étroitement liés.
La FSU invite tous les salariés à poursuivre, dans leur secteur, l’action revendicative et syndicale.
Elle agira avec eux pour l’ouverture d’autres perspectives interprofessionnelles.
Seule l’action interprofessionnelle, incluant l’exercice du droit de grève, édifie une réponse adaptée pour :
• défendre et améliorer les garanties collectives,
• la protection sociale et les services publics.
Ainsi ce 1er mai résonnent à nouveau de nos revendications pour :
• les créations d’emplois nécessaires dans le privé comme dans le public,
• l’augmentation des salaires et des pensions afin d’améliorer le pouvoir d’achat,
• l’égalité réelle entre les femmes et les hommes,
• l’amélioration des conditions de travail,
• le développement des investissements et la promotion des services publics.
Ce 1er mai est également l’occasion de rappeler pour paraphraser Jean Jaurès que « le capitalisme porte en lui la barbarie comme la nuée dormante porte l’orage ».
La loi Macron, c’est NON
Le TAFTA, c’est NON
Le pacte d’irresponsabilité, c’est EUX
Les garants de l’avenir, c’est NOUS