Déclaration FSU 63 du 26 mai 2009
Le Premier ministre vient de confirmer à la fois :
sa volonté d’accélérer la politique de démantèlement des services publics que constituent la RGPP et la suppression pour 2010 de 34000 postes dans la fonction publique (avec toujours le non remplacement de 1 sur 2 départs à la retraite à l’éducation nationale)
son intention de poursuivre la politique fiscale du gouvernement : vous savez,
- celle qui favorise les plus hauts revenus et se révèle destructrice d’emplois tant publics que privés.)
- celle qui favorise les revenus du capital contre ceux du travail
- celle qui favorise les actionnaires et les patrons et non leurs salariés
- celle qui prive l’Etat de moyens :
- pour satisfaire les besoins sociaux,
- conforter les solidarités,
- lutter contre les inégalités et
- préparer l’avenir,
Si on hésite à qualifier cette annonce : "provocation" ? "Irresponsabilité" ? "Aveuglement" ? "Dogmatisme" ? … Pour la FSU, une chose est sûre : cet objectif ne doit pas devenir réalité.
STOP ça suffit : qu’a fait le gouvernement Sarkozy en matière :
de maintien de l’emploi ? RIEN
d’amélioration du pouvoir d’achat ? RIEN
de relance économique tournée vers la consommation ? RIEN
de coup de pouce au SMIC ? RIEN
de préservation de la protection sociale ? RIEN
de garanties collectives ? RIEN
de maintien des services publics ? RIEN
Gouvernement et patronat continuent à faire le choix
de ne pas redistribuer les richesses,
de ne plus respecter la dignité de chaque citoyen de ce pays
Tous, ensemble, agissons
pour la création d’emplois,
pour l’arrêt des suppressions de postes dans la FP,
pour le retrait des dispositifs favorisant les HS,
pour une autre politique fiscale permettant d’assurer la solidarité et le développement des services publics,
pour l’augmentation immédiate du SMIC
pour l’ouverture de négociations sur les salaires et pensions dans le privé comme dans le public.
Pour le droit à l’éducation
Pour, de la maternelle à l’université, une politique ambitieuse d’éducation, de recherche et de formation de tous les jeunes.
Pour des dispositions qui respectent les libertés et les conditions d’exercice du métier d’enseignants-chercheurs.
Pour une amélioration de la formation professionnelle et disciplinaire des enseignants du 1er et 2nd degré et la reconnaissance de leur qualification par l’obtention d’un master.
Tant à l’éducation que dans la fonction publique, que pour tout le salariat, des ripostes communes sont incontournables.
Actions sectorielles et mobilisations interprofessionnelles sont le cœur et les poumons :
d’un NON à ces orientations destructrices STOP ça suffit !
et d’un OUI à des réponses alternatives à la crise, un cri d’espoir.
Rendez-vous est pris pour le 13 juin
En attendant … « Europe … je te vois » …
Heureusement les « obstinés » sont là !