
GRANDE MANIFESTATION samedi 29 novembre 14h place de la République à PARIS
à l’appel de 70 organisations
Un bus est prévu depuis Clermont-Fd (départ 06h00), pour réserver une place : c’est par ici !
Lire le communiqué FSU du 22 octobre
Extraits des mandats de la FSU de février 2025 :
» La guerre en Palestine n’a pas commencé le 7 octobre 2023 après le massacre commis par le Hamas. Elle est le fruit d’un processus de colonisation de la Cisjordanie, de privation des droits et d’oppression des palestinien·nes depuis 1948. Elle fait suite également à 17 ans de blocus de Gaza pendant lequel la population a subi bombardements, destructions, mutilations, privations de soins et de liberté.
Elle représente aussi l’échec des tentatives diplomatiques précédentes et le risque d’affaiblissement de l’ONU. La FSU défend un arrêt immédiat et définitif des combats, des massacres, des destructions et des bombardements dans les territoires palestiniens comme au Liban, et le respect du droit international, la fin de la logique d’apartheid et le droit au retour des réfugié·es. La FSU exige la libération immédiate et sans condition de tous et toutes les palestinien·nes détenu·es arbitrairement et/ou prisonnier·es politiques et la libération de toutes et tous les otages israélien·nes.
Après l’arrêt de janvier 2024 rendu par la Cour internationale de justice et le rapport de l’ONU publié en novembre 2024 par un comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes qui reconnaissent le “risque plausible de génocide » et le « caractère génocidaire » des opérations militaires israéliennes contre la population palestinienne à Gaza, des ONG ont souligné l’extrême gravité de la situation. Amnesty International considère que « Israël commet un génocide contre les Palestiniens et les Palestiniennes à Gaza » tandis qu’Human Rights Watch a documenté « un crime d’extermination et des actes de génocide ». Sur la base de ces rapports et avis, la FSU dénonce l’ensemble des crimes commis et exige la mise en œuvre des mandats d’arrêt décidés par la CPI.
Elle continue aussi d’exiger du gouvernement français et de l’UE l’arrêt des ventes d’armes, le soutien à l’UNRWA et des sanctions économiques et diplomatiques vis-à-vis des atteintes israéliennes au droit international et humanitaire. Enfin la FSU continue d’exiger la reconnaissance d’un État pour le peuple palestinien par la France, dans le respect de son droit à l’autodétermination et de celui du peuple israélien dans le cadre de son État et dans l’égalité des droits.
Pour porter ces revendications, elle continue de prendre part aux campagnes de soutien au peuple palestinien, en particulier à celles initiées par la société civile palestinienne, BDS ou par les pacifistes israélien·nes au travers notamment de son implication au sein du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestinien·nes et Israélien·nes. De plus, la FSU condamne la criminalisation des expressions de solidarité avec le peuple palestinien. Elle refuse l’instrumentalisation de l’antisémitisme à des fins politiciennes pour faire taire les critiques de la politique israélienne et dénonce les amalgames entre critique politique du sionisme et antisémitisme.
La FSU exige la levée de toute restriction à l’aide humanitaire. «
PUY-DE-DÔME