Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale.
Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui empêcheraient d’informer sur des violences policières, déjà trop importantes. De plus, si certaines de ces lois stigmatisent une partie de la population en raison de sa religion, d’autres en ciblent en raison de leur activité militante.
Dans le Puy-de-Dôme, il est significatif et alarmant que le Rassemblement national soit un des rares mouvements politiques à réussir à présenter des candidat·e·s dans les 31 cantons du département aux élections départementales en juin. Et dans le même temps, deux ans après l’interdiction du bien mal nommé Bastion social et la fermeture de son local clermontois sous la pression des mobilisations citoyennes, le développement des groupes d’extrême droite à Clermont-Ferrand a repris, se traduisant notamment par une série d’intimidations et d’agressions violentes ces dernières semaines.
Manifestation au départ de la PLACE DELILLE à 10h samedi 12 juin à l’appel du LCED63, Collectif de lutte contre les extrêmes droites du Puy-de-Dôme
(CGT, FSU, Solidaires, UNEF, CGT Educ’action, Confédération Paysanne),
(France insoumise, Clermont en commun, NPA, UCL Clermont, UCL Livradois),
(LDH, Cimade, OLF, Queer Auvergne, Amis du temps des cerises, UPC 63, Saje 63),
(Mediacoop).