Parents, enseignants, chercheurs, personnels de l’éducation…

Ensemble,
construisons un autre avenir pour tous les jeunes
Refusons la régression programmée par ce gouvernement

Réduire l’éducation, c’est brader l’avenir…

Exigeons une politique ambitieuse qui permette la réussite de tous, qui assure l’égalité de traitement de tous les élèves sur l’ensemble du territoire, qui dote tous les élèves d’une culture commune leur permettant de s’affirmer comme citoyens, qui donne les moyens d’aider les élèves dès que les difficultés apparaissent !
Non aux suppressions de postes, aux baisses des recrutements, à la précarité !

2009 ne sera pas l’année des soldes du Service Public !

A l’heure où la crise financière se double d’une crise économique aggravant la situation de l’emploi et la précarité, accentuant les inégalités sociales, le gouvernement poursuit ses attaques contre le Service Public :
Dans l’éducation, il maintient la suppression de milliers d’emplois d’enseignants (13 500 en 2009, s’ajoutant aux 11 200 de l’an dernier). Il dégrade les conditions de travail des élèves et des personnels, met en concurrence les établissements et les élèves en « libérant » la carte scolaire, abandonne l’éducation prioritaire, affaiblit l’école maternelle, diminue les horaires de cours et renvoie l’aide en dehors du temps scolaire, supprime des postes en réseaux d’aide, menace les formations professionnelles, accentue le tri social.
Dans tous les services publics, il réduit les missions et les effectifs de toutes les catégories de personnels, menaçant les conditions de vie et de scolarité de milliers de jeunes. Il privilégie la répression à la prévention et à l’éducation.

La mobilisation a permis d’obtenir de premiers reculs, qui sont peut-être des feintes (report de la réforme Darcos du lycée, maintien de 1 500 postes RASED) mais le gouvernement ne renonce pas pour autant à ses choix éducatifs réactionnaires.

Refuser la fatalité de l’échec, c’est démocratique.

Alors que pour réussir dans leur vie personnelle, sociale et professionnelle, tous les enfants et les jeunes auront besoin d’acquérir des connaissances solides pour comprendre et agir sur un monde de plus en plus complexe, le gouvernement met en place un système éducatif à plusieurs vitesses qui propose moins d’école, et donc moins d’avenir, à une partie de la jeunesse.
On le sait bien, tous les élèves n’ont pas le même rapport à l’école et aux apprentissages. Les difficultés familiales, économiques ou sociales perturbent leurs conditions de vie et leur scolarité.
Des effectifs surchargés aggravent les difficultés d’apprentissage. A l’inverse, travail en petits groupes, aides, tutorat, dédoublement de classes, expérimentations, échanges, concertation des équipes, innovations, formation… favorisent la réussite des élèves.

Créer les conditions de la réussite de tous, c’est possible.

De la maternelle à l’enseignement supérieur, cela impose un nouvel effort budgétaire, des programmes et des modes d’organisation repensés, des personnels mieux formés : un développement de la scolarisation en toute petite section de maternelle, partout des dotations qui permettent plus de maîtres que de classes , des RASED complets, des dédoublements, du travail en petits groupes, du soutien, du temps de concertation, des équipes pluriprofessionnelles complètes (CPE, surveillants, COPsy, assistantes sociales, infirmières, médecins, psychologues… ), et des classes moins chargées .

Parce que nous refusons

Une école qui trie, stigmatise et exclut une partie de la jeunesse issue des milieux modestes,
Le pilotage de la scolarité obligatoire par un « socle commun » réducteur,
La mise en concurrence des établissements et le renforcement des inégalités géographiques et sociales,
La dégradation des conditions de travail des élèves et des personnels,
Une culture de la « performance » qui nie les dimensions éducatives et sociales de l’enseignement
Le désengagement de l’État et l’éclatement du service public
Les suppressions de postes (enseignants, administratifs…)

Nous exigeons

L’annulation des suppressions d’emplois programmées pour 2009, la création d’emplois en fonction des besoins réels
Le rétablissement des postes aux concours à la hauteur des départs à la retraite, et des besoins réels
L’abandon de la généralisation des bacs pros en 3 ans et le maintien des BEP,
Une autre réforme du lycée,
Des équipes pluriprofessionnelles complètes dans tous les établissements scolaires
Un bilan et une remise à plat des mesures dans le 1er degré : programmes, évaluations, traitement de la difficulté scolaire …
Des plans de titularisation pour résorber la précarité, et en finir avec le recrutement de précaires
L’ouverture de négociations sur les salaires et une reconstruction de la grille indiciaire avec un point d’indice indexé au moins sur l’augmentation réelle des prix.
Une véritable formation des personnels
L’abrogation de la LRU

Le 29 janvier 2009 toutes et tous en grève interprofessionnelle !
Manifestation interprofessionnelle à 10 heures Avenue de la République à Clermont-Fd