Rassemblement place de Jaude à 14h dimanche 19 janvier.

Parce que nos droits sont menacées en Europe, et que demain, nous françaises le seront aussi si nous nous mobilisons pas …

Soyons nombreu-se-s-x.

"C’était une promesse de campagne de Mariano Rajoy en 2011, il aura fallu deux ans au gouvernement conservateur pour la concrétiser : l’exécutif espagnol a adopté, vendredi 20 décembre, un projet de loi limitant fortement l’avortement, et annulant la loi de 2010 qui autorise l’avortement jusqu’à quatorze semaines de grossesse et jusqu’à vingt-deux semaines en cas de malformation du fœtus. Pour nombre d’associations de défense des droits des femmes et de l’accès aux soins, cette décision équivaut à un « retour en arrière de trente ans », l’Espagne revenant de fait à une législation datant de 1985.

Si le nouveau texte est approuvé par le Parlement – où le Parti populaire détient la majorité absolue –, l’avortement ne sera plus un droit et ne sera autorisé qu’à deux conditions. « La première, a expliqué le ministre de la justice, Alberto Ruiz-Gallardon, est que celui-ci soit nécessaire en raison d’un grave danger pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme ; la deuxième, que la grossesse soit une conséquence d’un délit contre la liberté ou l’intégrité sexuelle de la femme », autrement dit, en cas de viol. Pour satisfaire à cette dernière condition, la femme devra avoir précédemment déposé plainte pour viol. Et pour invoquer la malformation du fœtus comme motif de l’interruption volontaire de grossesse, il lui faudra un rapport de deux médecins, a précisé le ministre de l’intérieur. Hormis pour ces deux raisons, il ne sera plus possible d’avorter. Le texte réintroduit par ailleurs l’obligation pour les mineures âgées de 16 et 17 ans d’avoir une autorisation parentale (actuellement, les parents doivent simplement en être informés)"