Pourquoi la FSU n’a pas siégé au Conseil Départemental de l’Éducation Nationale du 16 juillet

Collège de Gelles : autopsie d’une fermeture.

La FSU en tant qu’organisation syndicale responsable avait alerté dès le mois de mars dernier sur la nécessité de débattre en toute transparence dans les instances responsables de l’avenir du collège de Gelles.

L’instance de référence est le Conseil Départemental de l’Éducation Nationale (CDEN) du Puy de Dôme.
Ce dernier n’a pas assumé la décision politique de fermeture !
En particulier les élus du Conseil Général (cantonales "obligent") ont botté en touche !

De son côté l’Inspection académique du Puy de Dôme et le Rectorat ont agi en « sous-marins » :
1. en invitant les familles à inscrire leurs enfants dans un autre établissement pour la rentrée prochaine !
2. en invitant tous les personnels en place à déposer une demande de mutation !

De qui se moque t-on ?

  • Ou bien un établissement est viable et la République met tout en œuvre pour assurer le service public d’éducation sur son territoire.
  • Ou bien il n’est pas viable et chacun assume à son niveau dans la clarté du débat lors des instances légales la décision de fermer ce collège.

En tout état de cause les règles du paritarisme une nouvelle fois ont été bafouées dans notre académie ! Décider d’une fermeture n’est pas chose facile ; tant pour les familles usagers du service public que pour les personnels en place.
Cela méritait bien une anticipation de 6 mois claire, assumée dans la transparence.

Est-ce ainsi que les choses doivent être décidées ?
Est-il normal que quelques décideurs agissent et légifèrent en catimini ?

Le comble est que pour mettre la situation en conformité avec la loi, un pseudo CDEN a été convoqué dans l’urgence de "pré congé d’été".

Bref une caricature de travail anticipé et réfléchi !
Les élèves, les personnels, l’école ne méritent pas ça !

Non, la FSU n’a pas siégé au CDEN du 16 juillet !