Les lycéen-ne-s et étudiant-e-s expulsé-e-s doivent revenir, avec leurs familles.

La loi doit changer : les jeunes en parcours de formation (élèves, apprentis, lycéens, étudiants…) ne doivent plus pouvoir être expulsés, ils doivent être régularisés ainsi que leurs familles.

Manifestation

Samedi 16 novembre

15H Place de la Victoire à Clermont-Fd

Quand les lois sont honteuses on les change.

Par leurs manifestations à Paris et dans de nombreuses villes de province fin octobre, les lycéens ont voulu montrer leur solidarité avec leurs camarades expulsés ainsi que leur indignation face aux pratiques policières du ministre de l’intérieur Manuel Valls soutenu par le gouvernement.

Face à ces drames humains, nombre de citoyens ne comprennent pas que soit poursuivie à l’identique une politique qu’ils croyaient avoir dénoncée par leurs votes en mai et juin 2012.

Un toit c’est un droit… et ce n’est pas négociable.

En septembre à Clermont-Fd, des centaines de personnes ont manifesté leur soutien aux 360 personnes, dont une grande majorité de sans-papiers et demandeurs d’asile, mises à la rue pour cause de laisser faire préfectoral. Seule la mobilisation exemplaire autour de RESF a permis que ces gens soient hébergés, nourris et que leurs 150 enfants soient quand même présents à l’école. Celles et ceux qui en quelques manières ont apporté leur soutien au formidable campement de la Place de Jaude ne comprennent pas la décision du préfet d’imposer une charge de police aux militantes et militants qui rangeaient le campement quand ce même préfet déclarait la situation réglée et acceptait de recevoir régulièrement des délégations de jeunes sans-papiers francophones et des associations de soutien aux sans-papiers et demandeurs d’asile.

Depuis, le double langage préfectoral continue et ceux à qui la justice administrative a donné raison contre la préfecture se retrouvent toujours en grand précarité quant à leur hébergement. La préfecture vient même d’inventer l’idée de rotation sur les appartements et les chambres disponibles (conséquence :un jour hébergé, un jour à la rue) alors qu’elle déclarait fin septembre vouloir rechercher davantage d’hébergements. Du côté des responsables politiques locaux c’est le silence ou les forces de police quand les militants décident de se tourner de manière insistante vers la mairie…

Conséquence : des familles dorment dehors à Clermont-Fd au mois de novembre parfois avec des enfants de deux ans ou moins.

Pour une autre politique de l’immigration.

Sur le plan national rien ne bouge et le ministre de l’Intérieur se félicite d’inscrire sa politique dans les pas de ses prédécesseurs. Depuis des années nous dénonçons ces politiques mortifères. On ne peut pas à la fois se féliciter d’expulser des milliers de sans-papiers et verser des larmes de crocodiles sur les centaines de noyés de Lampedusa.

Ce qui était inacceptable sous la présidence de Sarkozy ne l’est pas moins sous la présidence de Hollande et de ceux qui le soutiennent.

Nous sommes et nous resterons aux côtés des Sans-papiers.


Contre l’Europe forteresse

Contre la xénophobie d’État

Pour la régularisation de tous les sans-papiers

Pour la réinstauration d’un véritable droit d’asile

Pour la fermeture des Centres de rétention

Pour la liberté de circulation et d’installation

Rejoignez le Réseau Éducation Sans Frontières.

Réunion chaque lundi à 18H au centre Jean Richepin à Clermont-Ferrand