3 français sur 4 soutiennent le mouvement d’aujourd’hui, il n’en reste qu’un à convaincre, on va s’en occuper !

En dépit de quelques inflexions arrachées par la puissance des mobilisations et notamment celle du 29 janvier, Gouvernement et patronat persistent dans le maintien de leurs orientations, de leurs « contre-réformes », et de leur dogmatisme idéologique. Dans certains secteurs, le gouvernement refuse l’ouverture de négociations véritables et choisit de multiplier les provocations.

Refusant par exemple d’augmenter les salaires, les retraites et les minima sociaux, de renoncer aux suppressions d’emplois publics, maintenant les dispositifs favorisant les Heures Supplémentaires, ils continuent à faire le choix de favoriser les revenus du capital contre ceux du travail, de favoriser les actionnaires et patrons et non leurs salariés, de priver l’Etat de moyens pour satisfaire les besoins sociaux.

Or l’actualité récente montre combien cette politique est de plus en plus insupportable et les luttes unitaires puissantes et résolues se multiplient, comme dans les Départements et Collectivités d’Outre Mer ou dans la recherche et l’Enseignement Supérieur après celles dans les enseignements scolaires, le Pôle Emploi, la Justice…

Ces mouvements obligent le gouvernement à des reculs parfois partiels, parfois importants (comme en Guadeloupe et en Martinique) : ils sont un point d’appui pour faire croître les mobilisations d’ensemble.

La FSU entend s’inscrire dans la construction d’un mouvement social unitaire de haut niveau et dans la durée, capable de gagner.

C’est pourquoi elle considère que cette mobilisation doit avoir des suites rapides unitaires : elle appelle tous ceux qui sont dans l’action aujourd’hui à débattre de ces suites, de leur calendrier et de leurs modalités, sans rien exclure, dans l’assemblée générale qui aura lieu tout à l’heure, à 15 h 30, à l’amphi 1 de la faculté de lettres de Gergovia et à faire remonter leurs propositions auprès des instances nationales qui se réuniront à Paris demain matin à 8 h.

La FSU 63 estime que comme le LKP avait choisi de mettre l’accent sur une revendication première, celle des 200 €, il nous appartient de mettre l’accent sur une revendication prioritaire et pour nous ce ne peut être que l’annulation de toutes les suppressions d’emplois dans la fonction publique et l’interdiction de tout licenciements dans le privé en 2009. Et comme en Guadeloupe, nous proposons que la lutte continue jusqu’à satisfaction de cette revendication.

Il faut que ce patronat arrogant, ce gouvernement autiste, ce Président qui se conduit comme un monarque nous entende et change de cap ou, comme dirait Elie Domota « qu’ils s’en aillent ! ».

Et qu’ils entendent aussi ce que la FSU 63 a chanté tout au long de la manifestation :

TOUS ENSEMBLE (bis)

Levons l’poing (bis)

TOUS ENSEMBLE

Levons l’poing

Et meilleur sera demain !