La responsabilité du mouvement syndical est aujourd’hui de construire une riposte unitaire capable de rassembler largement les salariés, actifs et retraités, autour des vraies réponses que constitue une dynamique de développement économique et social durable passant par une politique salariale ambitieuse, la lutte contre le chômage, le renforcement de la protection sociale, le relèvement des minima sociaux, l’amélioration et la défense des services publics.

La FSU entend y contribuer d’abord en construisant des mobilisations aussi unitaires que possible dans ses secteurs de responsabilité, en articulant les initiatives locales et les actions nationales en associant les divers partenaires (parents, jeunes, militants associatifs, etc…), en menant des campagnes d’opinions susceptibles d’accompagner ces mobilisations.

Dans l’éducation, le succès incontestable de la grève du 20 novembre venant après la réussite de la manifestation du 19 octobre constitue une étape décisive d’une mobilisation qui rassemble largement des personnels et rencontre le soutien de l’opinion. Il implique des suites qui permettent de maintenir et d’amplifier cette dynamique et d’élargir le mouvement revendicatif pour un système éducatif capable d’assurer la réussite de tous les jeunes et de résister à la politique menée par Xavier Darcos et Valérie Pécresse, de combattre et contester les choix gouvernementaux de remise en cause des fondements du service public d’éducation. Le mouvement doit être construit dans la durée.

La FSU appelle à tout faire pour réussir l’initiative unitaire déjà décidée par les fédérations de l’éducation, les organisations de parents, de lycéens, d’étudiants, les associations pédagogiques, de manifestation le mercredi 10 décembre.

La FSU considère que la situation et le refus gouvernemental de répondre aux exigences exprimées nécessitent de ne pas en rester à cette initiative.

C’est pourquoi la FSU a proposé à ses partenaires une nouvelle grève unitaire au plus tard dans la semaine du 8 au 12 décembre.

Lundi 1er décembre, la FSU rencontrera au plan national les autres organisations, examinera leurs réponses à sa proposition, prendra ses responsabilités et décidera des formes et calendrier des suites de l’action. Il s’agit de se mobiliser pour la réussite de tous et le respect de nos métiers :

  • Pour un autre budget répondant à l’ensemble des besoins sociaux et -*pour le retrait des suppressions d’emplois programmées
  • Pour l’abandon des réformes qui remettent en cause la réussite de tous les jeunes et pour l’ouverture d’un véritable dialogue social sur les questions éducatives
  • Pour nos statuts, les droits syndicaux et le paritarisme et pour le pouvoir d’achat et la revalorisation de tous.