Pour la première fois un comité de plus de cinquante organisations syndicales, associatives et politiques à l’échelle nationale et départementale, s’est rassemblé autour de la mobilisation contre la privatisation de La Poste, pour l’ouverture d’un débat public et un référendum sur le service public postal.
Le Comité départemental se félicite que les organisations syndicales de La Poste (CGT, CFDT, CFTC, FO, SUD), dans l’unité et dans le prolongement de la réussite de la grève du 23 septembre, aient décidé d’appeler à cette journée nationale d’action.
Le Comité départemental appelle au rassemblement des postières, des postiers, des citoyennes et citoyens, des usager(e)s et des élu(e)s pour la défense et le développement du service public de La Poste.
NOUS NE VOULONS PAS DE LA PRIVATISATION DE LA POSTE !
La crise financière internationale actuelle montre clairement que laisser les affaires du monde, aux mains du monde des affaires n’est pas une bonne solution. Malgré la crise, l’entêtement du gouvernement et du président de la République à continuer sur la voie de la privatisation de La Poste, cet entêtement est révélateur de ce qui attend les politiques publiques et l’intérêt général.
NOUS VOULONS UN DEBAT PUBLIC !
Autour du symbole fort de lien social et d’intérêt général que le service public postal représente pour une majorité de la population, nous lançons un grand débat public national sur la place et le rôle du service public postal dans la société d’aujourd’hui.
NOUS VOULONS UN RÉFÉRENDUM !
Pour que chacun et chacune se prononce vraiment sur le sort de La Poste, sur son avenir et les manières de la rendre plus efficace dans ses réponses aux besoins essentiels de la collectivité, partout et pour tous et toutes.
Il est donc légitime que le peuple s’exprime par référendum sur ce sujet.
- Le Comité départemental exige : que La Poste ne soit pas privatisée
- Le Comité départemental exige : l’abandon de l’ouverture à la concurrence du service public postal
- Le Comité départemental exige : un service public postal moderne et rénové
- Le Comité départemental exige : un débat public conduisant à un référendum
Enfin vous me permettrez une conclusion qui ne soit pas celle du Comité départemental mais la mienne, celle du secrétaire fédéral régional de la FSU Auvergne :
Le service public est notre richesse.
Cette richesse nous a été confiée en dépôt par nos anciens qui l’ont bâtie avec leur sang et leur sueur pour que nous la remettions à nos enfants.
Mais les prédateurs sont là ! Les vautours qui ont saccagé l’industrie de ce pays, le textile, les mines, la sidérurgie et même nous dit-on la moutarde Amora.
Ils sont là, et voient dans le service public, notre richesse, un terrain de chasse giboyeux.
Nous ne voulons pas nous trouver comme dans la chanson dans la situation de celui dont les enfants n’ont plus qu’un œil et qui demande à leur père « Comment t’as pu laisser faire ça ? ».
Alors NON, nous ne laisserons pas faire, nous allons nous battre et combattre.
Comme hier pour le rail, l’énergie, l’hôpital !
Comme mercredi pour La Poste, place de Jaude !
Comme jeudi dans les rues pour l’Éducation !
Comme aujourd’hui pour le service public postal !
Comme samedi prochain pour l’École !
Et nous reviendrons encore et encore jusqu’à obtenir satisfaction !
Et si, les prédateurs de la finance s’approchent et que pour reprendre un autre chant « Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur la plaine ? »
Eh bien nous leur volerons dans les plumes !