L’offensive israélienne se poursuit à Gaza dont la population est très durement et tragiquement touchée. La situation humanitaire y est effroyable. Si toute violence contre des civils, d’où qu’elle vienne, est injustifiable rien ne peut justifier le blocus infligé depuis des années à Gaza pas plus que, aujourd’hui, l’engagement massif et meurtrier de l’armée israélienne.

Comme le dit Michel Warschawski, Porte Parole du Centre d’Information Alternative de Jérusalem :

  • Il faut le dire et le répéter : ce n’est pas une guerre qui se déroule dans la Bande de Gaza, mais un carnage réalisé par la troisième force aérienne du monde contre une population civile sans défense.
  • Il faut le dire et le répéter : le carnage de Gaza n’est pas une réaction « disproportionnée » aux roquettes que tirent les militants du Jihad Islamiste et autres groupuscules palestiniens sur les localités israéliennes proches de la Bande de Gaza, mais une action préméditée et préparée de longue date, ce que reconnaissent d’ailleurs la plupart des commentateurs israéliens.
  • Il faut le dire et le répéter : ces tirs de roquettes ne sont pas, comme veulent nous le faire croire certains diplomates européens, des « provocations que rien ne peut expliquer », mais des ripostes assez dérisoires, il faut le reconnaitre, a un embargo sauvage imposé par Israël, depuis un an et demi, au million et demi de résidents de la Bande de Gaza, femmes, enfants, vieillards compris, avec la collaboration criminelle des États-Unis mais aussi de l’Europe.
  • Il faut le dire et le répéter : il ne s’agit pas, comme on essaie de l’expliquer a tous ceux qui ont la mémoire courte ou sélective, un acte d’auto-défense, longtemps retardé, face à une agression palestinienne que rien ne justifiait. Ehoud Barak l’avoue sans problème, cela fait des mois que l’armée israélienne se préparait a frapper l’« entité terroriste » dénommée Gaza. Et comme l’explique [,,,] Richard Falk, rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme dans les territoires occupés, quand on définit comme « entité terroriste » une zone peuplée par un million et demi d’êtres humains, on entre dans la logique du génocide. »

La FSU demande au gouvernement français qu’il porte auprès des Nations unies une résolution ordonnant un cessez-le-feu immédiat sous peine de sanctions, le retrait des forces israéliennes hors de Gaza et l’installation d’une force de protection.

La communauté internationale doit faire respecter ses propres résolutions qui sont la base d’un règlement du conflit, notamment par la création d’un État palestinien pleinement souverain sur l’ensemble des territoires occupés.

Aucune solution ne peut ignorer le droit de chacun des peuples à vivre dignement et en toute sécurité dans des États aux frontières justes et reconnues.

Vive la Paix !