Avec les attentats du 13 novembre, c’est la liberté sous toutes ses formes qui a été attaquée. La FSU a exprimé toute sa compassion aux victimes et à leurs proches et a condamné les attaques meurtrières commanditées par Daech.
Depuis, la réponse du gouvernement a été de mettre en place l’« état d’urgence ». Nous dénonçons son instrumentalisation et son usage contre des militants associatifs, syndicaux et politiques qui luttent au quotidien pour les droits de toutes et tous, pour un monde meilleur, plus juste. La FSU 63 proteste contre les arrestations, les perquisitions, les intimidations et les assignations à résidence à l’encontre de ces militants comme cela a été le cas dans la semaine précédant l’ouverture de la COP21 le dimanche 29 novembre et demande l’annulation des poursuites contre les militants syndicaux et associatifs ainsi que la levée de leur assignation à résidence.
La FSU 63 s’oppose à la prolongation de l’état d’urgence ainsi qu’au projet de modification de la constitution dicté par l’urgence. Le président de la République a choisi de légiférer dans la précipitation allant jusqu’à demander une modification immédiate de la constitution. Notre État de droit a les moyens d’assurer la sécurité de toutes et tous en respectant l’équilibre des pouvoirs et les valeurs de notre démocratie.
Le CDFD de la FSU 63 demande la levée immédiate de l’état d’urgence qui est opposé à un régime démocratique respectueux de l’équilibre des pouvoirs, des libertés individuelles, collectives et syndicales. La FSU 63 prendra contact avec les OS et associations pour organiser une manifestation la plus unitaire possible pour la levée immédiate de l’état d’urgence.
Le CDFD de la FSU 63 demande au BDFN de la FSU de prendre en considération la position du CDFD de la FSU Puy-de-Dôme.
Motion prise à l’unanimité du CDFD de la FSU 63 du mercredi 16 décembre 2015.{{}}