La CFVU s’est réunie et a voté en faveur des capacités d’accueil (1 seul votre contre UNEF, 2 abstentions) et des attendus locaux (1 seul vote contre UNEF, 6 abstentions FAGE).

La CFVU a voté une motion ne remettant pas en cause le principe de la réforme, seulement le manque de moyens dédiés :

"La CFVU de l’UCA affirme une nouvelle fois son attachement au libre accès de l’ensemble des bachelier.e.s à l’ESR. Elle déplore le calendrier précipité imposé pour la mise en place de la réforme ORE qui hypothèque la mise en place des mesures adaptées pour l’année 2018-2019. Elle demande au ministère une augmentation conséquente des moyens alloués aux établissements d’enseignement supérieur en vue d’accompagner les projets de formation des bacheliers et à l’UCA, en vue de soutenir l’augmentation du nombre d’étudiants qu’elle accueillera à la rentrée 2018, notamment dans les filières sous tension pour lesquelles les capacités d’accueil seront augmentées et pour l’adaptation des cursus".

Une motion qui n’est pas satisfaisante et ne rejette pas clairement la réforme.

Par ailleurs, une soixantaine d’étudiant.e.s et d’enseignant.e.s représentants et militants du SNESUP, de la FSU, de la FCPE, de l’UEC, de Solidaires ou encore de Sud Etudiants, s’étaient réunis cet après-midi, mardi 23 janvier, devant l’Ecole de Droit de l’Université Clermont Auvergne, afin de manifester et d’investir la CFVU. Une première CFVU avait été envahie le 9 janvier et n’avait alors pu voter les capacités d’accueil et les attendus locaux à destination de Parcoursup.

Cette fois, un comité d’accueil constitué de 8 agents de sécurité, dépêchés à la demande de la présidence de l’université, a interdit l’accès de l’Ecole aux étudiants et aux enseignant.e.s-chercheurs/euses présent.e.s et brandissant leurs cartes d’étudiants et leurs cartes professionnelles. Près de 300 étudiant.e.s devant accéder au site pour suivre leurs cours ont été bloqué.e.s à l’extérieur.

La situation est inacceptable dans un établissement dont le président s’est déclaré "opposé à la réforme de l’orientation-sélection" (CF. le rendez-vous syndical du 19/01).

L’interdiction de l’accès au site, sa fermeture et la présence d’une brigade de sécurité conséquente (PAG) a choqué étudiant.e.s et enseignant.e.s présent.e.s.

Voir en ligne : Le site du SNESUP/FSU