Au niveau du GRETA des Monts du Cantal, la FSU a exigé que soit mise en place les préconisations suivantes qui ne figuraient pas au compte rendu de la visite fait par l’administration (CR en pièce jointe à cet article) :

1) Écouter les gens sur le terrain pour trouver des solutions.

2) Changer le fait que les CFC ne sont pas décisionnaires.

3) Partager d’avantage les documents et en transparence.

4) Accompagner les personnels licenciés (accompagnement professionnel et médical)

L’avis suivant a été unanimement voté (FSU, FO et UNSA) :

"Les membres du CHSCTA contestent le non renouvellement de la commande publique de la région en matière d’accompagnement des publiques les plus fragiles et les plus en difficultés. Celle-ci place les GRETA en très grande difficulté financière. Ce sont bien les pressions exercées sur la masse salariale des personnels du fait des pertes de marché subies par ces établissements totalement autonomes qui sont responsables de la très grande précarité et de la souffrance des personnels.

Les membres du CHSCTA condamnent le licenciement des formateurs GRETA.

Les membres du CHSCTA exigent donc, dans l’immédiat, le réemploi de tous les personnels des GRETA de l’académie, pour les formateurs, comme pour les personnels administratifs."

Déclaration de la FSU :

La FSU tient à exprimer son opposition à la politique gouvernementale contre la fonction publique, contre les fonctionnaires. Une journée de mobilisation unitaire (jamais vue depuis dix ans) le 10 octobre dernier a montré l’opposition des fonctionnaires aux mesures rétrogrades du gouvernement Macron-Darmanin.

Quel intérêt ce gouvernement a-t-il de la santé de ses fonctionnaires en gelant le point d’indice, en instaurant un jour de carence et en ne mettant pas les moyens pour recruter des médecins de prévention ?

Maintenant, déroulons les problèmes rencontrés dans quelques lycées de l’académie.

Lycée Professionnel Camille Claudel :

Le LP Camille Claudel abrite des formations liées aux métiers de la sécurité, en particulier un CAP agent de sécurité, à ce titre des caméras "à usage pédagogique" sont présentes en différents points de l’établissement afin que les images puissent être visionnées par les élèves dans un PC Sécurité pédagogique.

Depuis cet été l’installation de caméras s’est accélérée, entre 20 et 30 à ce jour. Les lieux concernés sont aussi bien les accès du lycée, le parking, que les couloirs, l’arrière des bâtiments, la cour des élèves… le problème est que ces caméras tournent en permanence et sont visionnées non stop en particulier par la direction de l’établissement, un grand écran vient d’être installé dans le bureau du proviseur, il est allumé toute la journée et de manière ostensible, y compris en présence de membres du personnel, et le proviseur regarde naturellement les images fournies par les caméras. De nombreux personnels s’étonnent de cette situation qui induit stress et malaise du fait d’être filmé en tout lieu et toute la journée. Nous n’avons aucune information sur l’utilisation des images et leur enregistrement, la durée de conservation des images enregistrées. Il est clair que l’usage n’est pas uniquement pédagogique car ces caméras fonctionnent continuellement. La CNIL a d’ailleurs été saisie de cette situation par plusieurs personnels excédés par cette pression intolérable.

Lycée Blaise Pascal : ( suite au CHS du 13 décembre 2017)

. La centrale incendie est obsolète, impossible de la réparer en cas de panne, les alertes de confinement sont aussi affectées.

. Les capteurs incendie sont radioactifs.

. La façade du bâtiment 4 se délite. Des purges se font, mais la façade continue à se dégrader, des morceaux tombent.

. La terrasse en contrebas des bâtiments 4 et 5 est à l’origine d’infiltrations qui affectent les cuisines et les conditions d’hygiène qui doivent y régner. Le béton des escaliers se délite.

. Le local de plonge dans la cantine est un local de stockage qui a été aménagé. Les plafonds sont bas, le local exigu, les machines, la chaleur, et l’humidité ambiante, engendrent de mauvaises conditions d’hygiène.

. Des morceaux de toiture se détachent par grand vent. Les morceaux tombent dans l’enceinte de l’établissement ou dans la rue.

. Les barrières rue d’Amboise n’empêchent pas l’accès à la cité scolaire. Les élèves passent au-dessus, le portail de la rue d’Amboise étant condamné dans le cadre de Vigipirate.

. L’éclairage de la cour du self est insuffisant.

. Les accès handicapés sont inexistants.

. La température des salles de sciences physiques est basse en hiver du fait de la ventilation nécessaire, fonction de la présence de produits dangereux dans ces salles.

LPO A Londres :

Problèmes électriques et de chauffage (qui a entrainé une fermeture de l’internat)

LPO Lafayette :

Problèmes d’étanchéité des toitures.

LPO Chamalières :

Problème de chauffage

LP Val d’Allier

Problèmes en cuisine (devis de 10000€ en attente)

Alors, où en est le plan Marshall promis par le président de Région pour les lycées de l’ancienne région Auvergne ?