Le peuple grec vient de refuser les propositions des créanciers européens.

Il confirme ainsi son refus des politiques d’austérité imposées par l’Europe et non son rejet de l’Europe.

Ce processus démocratique manifeste la dignité d’un peuple pourtant frappé par des années de crise dramatique.

Cet appel doit être entendu et particulièrement par l’Eurogroupe, qui doit faire maintenant de nouvelles propositions acceptables en permettant à la Grèce de sortir durablement de la crise dans laquelle les politiques précédentes l’ont plongée.

Il en va de l’avenir de l’Europe.

Car les choix qui seront faits dans les prochains jours concerneront tous les citoyens des pays de la communauté européenne.

Il est maintenant urgent de travailler à des politiques alternatives fondées sur un autre partage des richesses permettant la construction d’une Europe plus juste, plus égalitaire, plus solidaire et plus sociale.

La France doit prendre toutes ses responsabilités dans ce nouveau processus.

La FSU appelle à poursuivre et à développer la solidarité entre les peuples pour lutter contre les politiques d’austérité menées en Europe