Beaucoup de nos concitoyen(ne)s se sont légitimement engagé(e)s dans des mouvements sociaux. Ils se sont exprimés pour faire respecter leurs droits fondamentaux, protéger leurs conditions de travail, préserver l’emploi, les services publics, un système de protection sociale efficace et solidaire, leur environnement.
Alors qu’ils défendaient l’intérêt général, nombre d’entre eux ont fait l’objet de sanctions pénales, disciplinaires et de licenciements.
Sous tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy, de nombreuses et nombreux syndicalistes ou militantes et militants du mouvement social ont été attaqué(e)s pénalement du fait directement de leurs actions et engagements syndicaux.
Le changement de majorité implique le retour à un dialogue social reconnu et à l’arrêt des poursuites contre les militant(e)s syndicaux et plus largement du mouvement social.
C’est pourquoi nous demandons l’amnistie de tou(te)s les militant(e)s menacé(e)s ou condamné(e)s dans le cadre de leur engagement.
La FSU 63 vous appelle à participer au rassemblement du 27 février à 11h devant la préfecture du Puy de Dôme pour soutenir la proposition de loi portant amnistie des faits commis à l’occasion de mouvements sociaux et d’activités syndicales et revendicatives, débattue à l’assemblée Nationale ce jour.