Appel des organisations syndicales
de l’Education nationale
SGPEN-CGT, CGT-Education, SUD-Education,
Sn-FO-lc, FSU, UNSA-Education, CFDT, FCPE
RETRAIT DU CPE
NON A LA REPRESSION POLICIERE
Depuis deux mois, la jeunesse étudiante, lycéenne et les apprentis de tout le pays sont en lutte contre la précarité qui lui est promise. Depuis deux mois, des salariés les rejoignent. La convergence a été à chaque fois plus forte depuis les manifestations du 7 février.
Avec trois millions de manifestants et des taux de grévistes importants dans le public comme dans le privé, la journée de grève du 28 mars marque la volonté des salariés, des étudiants et des lycéens de se battre et de gagner ensemble.
A chaque étape de la mobilisation, la hiérarchie du Ministère de l’Education nationale a tenté de discréditer le mouvement pour le casser, y compris par des pressions sur des élèves, des étudiants et des apprentis en grève.
A chaque étape de la mobilisation, le Ministère de l’Intérieur a multiplié les provocations policières, et les arrestations. La répression est aujourd’hui la seule arme du pouvoir pour tenter d’endiguer un mouvement de fond de la société contre la précarité.
Aujourd’hui, le ministère de l’Education nationale annonce sa volonté de réouvrir par la force tous les établissements occupés.
Face à cette provocation de la force contre un mouvement pacifique, les organisations syndicales de l’Education nationale appellent tous les personnels à se mobiliser contre les intimidations et la répression policière annoncées par De Robien.
Elles appellent tous les personnels à amplifier la mobilisation, y compris par la grève, et à rejoindre les lycéens, les étudiants et les apprentis dans les établissements occupés, dès jeudi 30 mars au matin.