OUI à une école de la réussite de tous.
NON aux régressions.
{{}}Monsieur Le Recteur, vous êtes garant dans notre académie du maintien et du développement du service public d’éducation. En quoi les mesures ici proposées vont assurer cet objectif ?
Mois après mois, mesure après mesure, nous assistons hélas à une dégradation du système éducatif :
Dans le second degré ce sont des suppressions de postes bien au delà des variations démographiques, les attaques contres les décret de 1950, l’allongement du temps de travail, l’imposition de la bivalence, des services partagés… Pour l’EPS c’est une vrai remise en cause du Service Public d’accès à une pratique physique pour tous les jeunes.
Dans le premier degré ce sont les questions de restrictions budgétaires au regard du nombre d’élèves supplémentaires à scolariser (164 postes supprimés pour accueillir 1535 élèves de plus depuis la rentrée 2000), les questions de remplacement, de formation initiale et continue, la réduction de la scolarisation en maternelle. Les questions de direction et de fonctionnement des écoles, les questions pédagogiques : lecture, grammaire, calcul… se traitent le plus souvent par l’autoritarisme et les menaces de sanctions.
Dans les services, les secrétariats administratifs et d’intendance toujours faire mieux avec moins,10 postes supprimés en juillet 2007.
Dans cette période de grande restriction budgétaire nous prenons note que notre Académie se voit doter de quatre postes d’infirmiers et d’un poste de médecin de prévention. Toutefois nous resterons loin d’avoir les besoins des établissements couvert, en effet un nombre de collègues devront toujours partager leur temps de travail sur plusieurs EPLE.Les enseignants comme l’ensemble des personnels ne supportent plus le mépris, le dénigrement, les menaces de sanctions, les mensonges d’état et la démagogie d’un ministre et d’un gouvernement qui engagent l’école publique sur la plus mauvaise des voies. L’amélioration du système éducatif ne passe pas par des milliers de suppression de postes, l’éviction des jeunes les plus fragilisés via l’apprentissage, la liquidation de l’enseignement professionnel public, la mise au pas des personnels, la précarité galopante, la dégradation des salaires.
Une autre orientation pour l’école publique est nécessaire. Elle se fonde sur le recrutement massif et la formation de personnels d’enseignement, d’éducation, d’orientation, de santé, d’administratifs, de TOS correctement rémunérés, respectés et qui sont tous indispensable pour assurer la réussite éducative. L’école, c’est l’affaire de tous.
Il s’agit bien d’obtenir les moyens d’un service public d’éducation qui assure la réussite de tous. Et il s’agit en même temps de porter dans le débat public nos propositions d’amélioration du système éducatif.
{{}}Parce que nous ne nous résignons pas à subir plus longtemps des attaques destructrices pour le service public d’éducation et les conditions de travail des personnels
Parce que nous ne voulons pas d’un avenir pour les jeunes compromis par les formations au rabais d’une école libérale inégalitaire, sans moyens et sans ambition.
Nous serons tous ensemble dans la rue le 20 janvier, pour dire notre refus de la politique éducative et budgétaire du gouvernement et notre volonté de promouvoir une école de qualité pour tous.