La FSU, avec vous toutes et tous ici présents, salariés du public et du privé, est de nouveau en lutte pour s’opposer à la disparition des retraites solidaires, à la déréglementation du temps de travail et au maintien d’une fonction publique de qualité au service de tous.

Malgré la forte mobilisation du 22 mai en défense des retraites, le gouvernement n’entend pas. Il n’entend pas que nous voulons une retraite qui permette à tous de vivre dignement. Il n’entend pas que nous ne voulons pas être des retraités pauvres ! Il n’entend pas que nous ne voulons pas travailler au delà de 60 ans ! Il n’entend pas que nous voulons le maintien des retraites par répartition !

Demain, 18 juin, Le texte de loi prévoyant les modifications visant à déréglementer le temps de travail et à rendre inopérante la durée légale de 35 H, doit passer en Conseil des Ministres. La aussi le gouvernement doit nous entendre ! Nous ne voulons pas de la déréglementation du temps de travail ! Nous ne voulons pas donner plus de pouvoirs aux employeurs car le gouvernement, avec ces lois, permet une plus grande flexibilité en imposant une série de mesures touchant aux forfaits, aux repos compensateurs, à l’organisation du temps de travail.

Le gouvernement en supprimant massivement des postes de fonctionnaires, 11200 cette année dans l’éducation, peut-être 19000 l’an prochain, combien dans 2 ans ? , détruit l’idée même de ce qu’est le service public, dont la santé et l’éducation accessibles à tous, français, étrangers, salariés, sans travail, jeunes, actifs ou retraités sur tout le territoire. Il attaque aussi les personnels de la Fonction Publique en leur imposant une mobilité non choisie, en recourant à l’intérim et en développant la précarité, en leur refusant toute augmentation de salaires. Nous ne voulons pas de cet avenir !

Toutes ces attaques contre les travailleurs, les retraités, les citoyens participent à la construction d’une société ultralibérale où l’individualisme, l’égoïsme, l’enrichissement indécent de quelques uns sont des valeurs cardinales ! Nous ne voulons pas de cette société là !

Nous voulons une société plus juste avec une retraite à taux plein à 60 ans et après37,5 années de cotisations pour tous, avec un Code du Travail qui respecte les personnels et qui ne devienne un code de l’Exploitation des travailleurs, avec une Fonction Publique de qualité au service de tous et dont les personnels sont respectés (y compris financièrement).

C’est pour cela que nous sommes dans la rue aujourd’hui, c’est pour cela que nous y redescendrons autant qu’il le faudra ! Il est grand temps de revenir aux vraies valeurs de la démocratie : respect des droits de l’homme, de revenir aux piliers de la républiques : liberté, égalité, fraternité.