Toutes et tous à 14h, fac de lettres, Avenue Gergovia à Clermont-Ferrand.
Pour que l’Éducation soit une réelle priorité : réussir le 22 janvier et le prolonger dans l’unité….
L’ampleur des suppressions de postes à l’Éducation Nationale et les transformations radicales à l’œuvre dans le système éducatif instaurent une école de plus en plus ségrégative et ne permettent pas d’assurer la réussite de tous les élèves.
La dernière étude PISA a révélé qu’en France les inégalités se creusent et que notre pays est celui où la corrélation entre les inégalités sociales et les inégalités scolaires est la plus forte. Il est urgent de mettre en œuvre une politique éducative qui permette réellement de lutter contre l’échec scolaire et les sorties sans qualification du système éducatif. Pour la FSU, les objectifs de 80% d’une classe d’âge au baccalauréat et de 50% dans l’enseignement supérieur restent d’actualité. Mais ils supposent une autre politique, d’autres moyens, à tous les niveaux du système éducatif.
C’est pourquoi la FSU appelle à faire du 22 janvier, à l’initiative du Collectif « l’Éducation est notre avenir » rassemblant les organisations syndicales, la FCPE et les mouvements associatifs et pédagogiques, une journée forte de mobilisations contre les 16 000 suppressions de postes prévues à la prochaine rentrée scolaire, alors même que les effectifs d’élèves vont augmenter, et pour une politique éducative ambitieuse pour tous les jeunes.
La FSU considère que la hauteur des enjeux, en premier lieu celui de l’avenir des jeunes de notre pays, appelle l’unité la plus large. La journée du 22 janvier devra se prolonger pour imposer d’autres choix pour le service public et laïque d’éducation. A cet effet, la FSU a porté à la connaissance des fédérations de l’éducation, réunies à son initiative le 17 janvier, sa détermination à la poursuite rapide de l’action et sa proposition de grève avant les congés de février ainsi que la mise en débat d’une manifestation nationale en mars.
La FSU renouvelle sa proposition de grève unitaire aux partenaires syndicaux. Elle continuera d’en débattre avec eux afin de mobiliser l’ensemble de nos professions. Elle confirme sa détermination à prendre ses responsabilités en appelant à la grève en février.