Résolution adoptée à l’unanimité des présents lors du CFR de la FSU Auvergne le 12 janvier 2012.
Dans ses "vœux de nouvel an", le président de la République a annoncé des mesures de guerre au monde du travail, qu’il veut mettre en œuvre avant la présidentielle :
* TVA "sociale" contre la Sécurité Sociale et le pouvoir d’achat,
* Chômage partiel systématique et contraintes sur les chômeurs, à quoi se ramène le volet "emploi et formation" de ses annonces,
* Démagogie chauvine soi-disant contre la finance.
Le 5 janvier il a, dans la même logique de "remboursement de la dette publique", déclaré la guerre à l’école publique :
* Destruction des statuts de 1950,
* Autonomie des établissements,
* Envoi des élèves en apprentissage et démantèlement de la 3° année du Bac pro.
Le "sommet social" du 18 janvier a pour seul contenu l’ensemble de ces mesures antisociales. Les hésitations du ministère de l’Éducation nationale sur le décret sur l’évaluation des enseignants suite à l’unité réalisée (SGEN-CFDT excepté) le 15 décembre, montrent que l’action syndicale unie peut gagner quand il y a un refus clair, comme sur le CPE. La FSU peut et doit :
* Donner la plus grande publicité possible à sa décision et à celle de ses syndicats nationaux de ne pas prendre part aux soi-disant négociations sur l’évaluation des enseignants.
* Appeler la CGT, la CFDT, FO, à ne pas participer au "sommet social" du 18 janvier.
* Faire de la journée du 31 janvier, par la manifestation au ministère, la première étape de la contre-attaque sociale en défense de l’école, contre les suppressions de postes.
* Mettre en discussion la riposte unitaire généralisée et centrale à mettre en œuvre lors de la session extraordinaire du Parlement qui est annoncée.
Précision : le vote unanime du CFR a eu lieu en fin de matinée. L’après-midi, nous sont parvenues des informations qui contredisent les second et troisième tirets faisant suite à "La FSU peut et doit", à savoir sa présence au "sommet social" et un communiqué ne donnant pas un caractère fédéral à la manifestation nationale du 31 janvier. Le CFR a décidé de maintenir sa résolution et l’orientation qu’elle porte.