La ministre de la Fonction publique convoquait ce jour une première réunion relative aux parcours professionnels, aux carrières et aux rémunérations. Cette négociation fait suite à la phase de bilan des derniers mois et au mandat donné le 7 février par le premier ministre.
Si le constat est partagé concernant la déstructuration de l’ensemble de la grille de catégorie C, sans véritable perspective de carrière, consécutive aux non-prises en compte des augmentations consécutives du SMIC et au gel du point d’indice de la Fonction publique, les propositions initiales du gouvernement se limite à un saupoudrage et ne répond en rien aux attentes des agents concernés.
La proposition d’une augmentation au 1er janvier 2014 limitée à 2,3% pour le bas de la grille (27,02 euros mensuels nets) n’est pas à la hauteur du naufrage des rémunérations de la catégorie C, en particulier pour les plus faibles échelles de rémunération.
La FSU attend au contraire qu’une politique de reconnaissance du travail réalisé par les agents, permettant effectivement un droit à la carrière et à une rémunération digne des qualifications trouve une traduction concrète entre autres par une augmentation significative des indices mais également par celle de la valeur du point. Elle a proposé différentes pistes complémentaires d’amélioration des rémunérations et des carrières comme la réduction du nombre des grades de la catégorie C, l’harmonisation vers le haut et l’intégration des indemnités dans les traitements.
En parallèle de ce chantier conjoncturel pour la catégorie C, la FSU revendique l’attribution immédiate de points d’indice de manière uniforme pour tous les agents de la Fonction publique.
Prenant acte du mécontentement unanime des organisations syndicales, l’administration s’est engagée à faire de nouvelles propositions.
La FSU attend du gouvernement qu’il réponde à l’urgence sociale que constitue la faiblesse des rémunérations et du pouvoir d’achat des agents de la catégorie C de la Fonction publique.