Le monde du travail, salariés, actifs, chômeurs, retraité, jeunes, se trouve devant un second tour où l’un des candidats entend commencer par la destruction du code du travail, l’autre par la destruction du code de la nationalité.

La FSU , fidèle aux principes de défense des libertés publiques, de la démocratie, du droit d’asile, de la laïcité, contre le fascisme, le racisme, l’antisémitisme, affirme nettement que sans syndicalisme indépendant, il ne saurait y avoir de démocratie.

C’est pourquoi elle appelle, avec les unions départementales CGT, Solidaires et UNEF, à réussir un grand 1° mai centré sur les revendications du monde du travail :

Abrogation de la loi El Khomri, rétablissement de la hiérarchie des normes dans le droit du travail, hausse massive des salaires, retraites, pensions et minima sociaux, retraite à 60 ans avec 37,5 annuités.

Défense et extension des services publics, recrutement de fonctionnaires, procédure de titularisation des personnels précaires, abrogation de la réforme du collège.

Solidarité internationale : avec le peuple syrien contre la terreur de Bachar el Assad comme de Daesh, avec les femmes nord-américaines qui ont manifesté en masse contre Trump, avec toutes et tous les exploités et opprimés.

Et mention spéciale au peuple guyanais et à nos camarades de la FSU de Guyane très présents dans le mouvement, qui viennent d’obtenir d’importantes promesses qui devront être respectées, et qui nous montrent ce que peut l’action commune.

Les mouvements sociaux qu’a connu notre pays depuis un an et le déroulement des élections présidentielles le disent : ces aspirations sont largement partagées et tout pouvoir qui voudra les piétiner nous trouvera dressés sur son passage.